L’octopus et moi

Lucy se remet tout juste d’un cancer du sein qui en plus de la priver de sa poitrine, lui a également enlevé toute possibilité d’être mère. Installée avec son compagnon Jem, elle mène une vie simple dans un coin assez sauvage de Tasmanie. Sa vie prend un nouveau virage le jour où, en tentant de sauver une pieuvre, elle se blesse et perd ses implants mammaires. Débute alors pour elle un lent travail de réparation qui passe par un incroyable tatouage, seul capable de panser ses blessures…

L’auteure mêle avec subtilité le parcours de ses personnages avec ceux des animaux qui les entourent, montrant la proximité qui existe entre ces deux univers. Elle nous donne à entendre la voix d’une pieuvre, d’un phoque et d’un oiseau et nous permet ainsi de nous glisser dans leur peau.

C’est aussi un très beau portrait de femme qui questionne l’essence même de la féminité. Lucy cherche des réponses après sa maladie et c’est au plus près des pieuvres qu’elle en trouvera.

Troublant et envoûtant, ce premier roman déstabilise par sa justesse et son rythme. Une approche inhabituelle qui en fait une très belle surprise à ne pas manquer !

Le mot de Valérie