La Malnata

Je m’appelle Francesca. Mon père possède une fabrique de chapeaux et ne vit que pour ça. Ma mère, quant à elle, ne pense qu’à paraître. Et moi, je suis mal dans ma peau.

La Malnata me fascine et j’aimerais m’en faire une amie, mais il faut la mériter.

Elle traîne en bordure du Lambro avec deux garçons et je fais tout pour qu’elle me remarque.

Un jour, je vais faire mes preuves… En volant des cerises chez l’épicier. Et c’est gagné ; un sourire et je sais qu’une amitié démarre.

Début d’une longue complicité…

1935, en Italie, une gamine ne sort pas toute seule. La Malnata fait ce qu’elle veut et se fiche de l’opinion des autres.

Mais le fascisme fait son apparition avec Mussolini. Passe-droits, violence et suspicion dans les regards. Les hommes sont machos et profitent de leur futur départ à la guerre en Éthiopie.

L’adolescence de ces deux gamines est difficile et révélatrice des brimades et de l’absence de liberté.

Tout l’art de ce premier roman réside dans le fait qu’on leur tient la main et que leurs yeux sont les nôtres :

ROMAN MAGNIFIQUE !

Le mot de Lydie Zannini