Ce qui gronde

Sous forme de lettres à ses enfants, la narratrice décortique ses sentiments sur la maternité. Sur la réalité de son rôle de mère, qui diffère de ce que la société attend d’elle.

Fait de petits et grands bonheurs, mais aussi de doutes et d’angoisses, ce récit, en direct des « coulisses du spectacle familial » est ponctué de vérités qu’on ne dit jamais, parce qu’il faudrait qu’être mère soit l’avènement de la vie d’une femme.

Et pourtant, la narratrice déborde d’amour pour ses trois enfants qui évoluent et passent si vite du statut d’adorables à insupportables…

Un roman sensible et vrai qui s’affranchit du mythe de l’asservissement maternel pour rappeler qu’on peut aimer sans s’oublier, et qu’on a le droit d’être parfois dépassée.

Le mot de Arianne