La Toile du monde

Mars 1900, Aileen Bowman, 35 ans, célibataire, quitte les USA pour couvrir l’exposition Universelle à Paris.

Née d’un baroudeur anglais et d’une française utopiste, Aileen est journaliste pour le New York Tribune.

Fille unique, de parents immigrés aux USA maintenant décédés, elle héritera du ranch familial. Joseph, fils de sa tante et son oncle Ferguson, en héritera aussi.

Aileen est donc riche. Son aventure en France a double but :

Retrouver Joseph, embauché par une compagnie de l’Expo Universelle, et ses oncles et tantes Français. Vaste programme !

Surtout qu’elle ne change rien à son caractère dans cette France coincée dans les robes à baleines (qu’elle exècre) et les bons sentiments.

Sa rencontre avec la chef du journal « La Fronde » lui ouvre des portes. Elle rencontre un peintre, Julius Leblanc, qui va l’introduire dans le monde de l’Art, Jacques Huet, ingénieur qui travaille sur les couloirs du futur métro et sa femme Agnès pour laquelle elle éprouvera plus que de l’amitié.

Antonin VARENNE nous emporte et nous fait changer de siècle avec bonheur, avec des sources passionnantes, donnant envie de ne pas achever l’aventure de Aileen !

Un récit qui nous immerge au cœur de la ville en chantier, du métropolitain naissant aux quartiers des bordels chers aux peintres, la personnalité singulière d’Aileen se confond avec la ville lumière. Un portrait en miroir qui dessine la toile du monde, de l’Europe à l’Amérique, du XIX^e et au XX^e siècle, du passé d’Aileen à un destin qu’elle n’imagine pas.

Le mot de Lydie Zannini