En 1897, la publication de J’accuse… ! plonge la France dans un climat délétère où l’antisémitisme s’affiche fièrement. Au coeur de la polémique, Émile Zola déchaîne des torrents de haine, devenant la cible privilégiée des confrères jaloux, des ligues et de la presse d’extrême droite. Jusqu’à devenir l’homme à abattre ? La piste est sérieuse lorsqu’en 1902, l’auteur succombe à une intoxication suspecte au gaz méphitique. Qui, parmi ses proches ou adversaires, avait intérêt à le faire définitivement taire ?

Nous découvrons un ZOLA « petit bourgeois » vivant de ses rentes et de ses livres qui se vendent bien.

Depuis son « J’accuse », il s’est fait bien des ennemis en prenant le parti de Dreyfus.

Des ennemis suffisamment hostiles pour vouloir attenter à sa vie pour créer un choc dans le pays, qui leur permettrait de prendre le pouvoir.

On assiste ainsi à la lente agonie (sous monoxyde de carbone) de Zola qui voit sa mort comme s’il était hors de son corps ; on voit ces groupuscules d’extrême droite (journalistes, prélats, hauts fonctionnaires) tous antisémites dans l’âme, comploter à l’élimination de Zola.

Les chapitres Zola sont une belle image d’un bilan de sa vie avant de passer à trépas. Intéressant !!